Benoît Gillardeau

La voirie est le principal, souvent l’unique support de mobilité dans les communes du territoire. C’est pour cette raison que Vienne Condrieu Agglomération maintient le réseau de voirie à un niveau de service optimal, de façon à garantir des déplacements confortables et sécurisés. L’Agglo organise et réalise l’ensemble des opérations d’entretien des chaussées.

Dernière mise à jour le 08.12.2022

Dans cette page

La gestion du domaine public

Le domaine public, outre sa fonction évidente en matière de mobilité, est le support de l’ensemble des réseaux de transport de ressources, d’énergies et de données…

L’eau potable, les eaux usées, les eaux pluviales, l’électricité, le gaz, les télécommunications… sont amenées à y circuler pour desservir les villes et villages du territoire. Or, cette occupation peut s’avérer problématique au regard des « agressions » qu’elle rend nécessaire sur les chaussées : découpe des revêtements, décompactage du sous-sol, fuites ou casses occasionnant des mouvements de matériaux souterrains.

L’Agglo met en place un règlement de voirie pour mieux gérer les interventions réalisées par les gestionnaires et les concessionnaires de réseaux.

À savoir

Le règlement de voirie est en cours de rédaction.
Le document sera mis en ligne dès finalisation et délibération du Conseil communautaire.

L’aménagement des rues et routes du territoire

L’aménagement des espaces publics, rues et routes du territoire est un enjeu majeur pour la collectivité. Par son aménagement, le réseau de voirie doit permettre de relever les défis de notre siècle.

Le renforcement de la place des déplacements actifs

Le développement de la marche à pied, du vélo et plus généralement des modes de déplacements alternatifs à la voiture, impose une redistribution de l’assiette de la voirie au profit des usagers les plus faibles.
Tous les projets de voirie sont réalisés dans un souci d’améliorer cette mobilité, afin d’encourager ces usages vertueux en adaptant, parfois en réduisant, la place dédiée aux automobiles sur l’espace public.

L’amélioration de la chaine des déplacements des personnes en situation de handicap

La prise en compte des différents handicaps lors de la réalisation de travaux d’aménagement de la voirie est systématique : largeur de cheminement confortable pour les difficultés de mobilité, suppression des obstacles et installation de bande d’éveil pour les déficiences visuelles, création d’emplacements de stationnement réservés…

Tout est fait pour simplifier au maximum les déplacements des personnes en situation de handicap dans les villes et villages.

La prise en compte des impacts de l’évolution du climat

En ménageant une place au végétal dans l’espace public des villes et villages du territoire, les projets de voirie accompagnent les différentes politiques mises en place pour accompagner les évolutions auxquelles il faudra faire face. Ces espaces de pleine terre, désimperméabilisés, contribuent également à la lutte contre le ruissèlement des eaux de pluie, véritable fléau sur le territoire de l’Agglo.

La réduction des rejets de gaz à effet de serre

L’activité des travaux publics a une responsabilité importante dans ce domaine.

Grâce à l’innovation du secteur, de nouveaux matériaux voient le jour, de nouvelles techniques fondées sur une amélioration du recyclage sont mises au point. L’Agglo expérimente, à chaque fois qu’il est possible, l’emploi de ces techniques vertueuses.

Les travaux d’entretien des chaussées

La technique dite du « gravillonnage »

Chaque année, l’Agglo organise une campagne de renouvellement ou d’entretien des couches de roulement des chaussées en enduits superficiels.
Cet enduit superficiel, également appelé gravillonnage, est une couche de roulement constituée par la superposition d’une ou plusieurs couches de liant hydrocarboné (voile de bitume) et de gravillons.

Cette technique d'entretien engendre régulièrement des interrogations des usagers en raison des gravillons présents sur la chaussée pendant une durée de 3 semaines (phase indispensable à la réussite de la technique).
En effet, cette technique nécessite la mise en œuvre d’une quantité importante de gravillons de façon à assurer la mise en place mécanique de la mosaïque (assemblage des gravillons entre eux) de l’enduit superficiel sous l’effet du trafic.

Le surplus de gravillons est progressivement déplacé sur l’accotement sous l’effet du passage des pneumatiques. Cet excédent, appelé « rejet », constitue l’inconvénient majeur de la technique. Le balayage du granulat en excès est systématiquement réalisé, au terme d’un délai qui dépend du trafic de la route concernée. Il varie généralement entre 1 semaine, sur les routes les plus circulées, et 5 semaines, sur les routes les moins parcourues. Durant cette période, le surplus de gravillons est inévitable, il faut donc être prudent.

Les objectifs de cette technique sont de :

  • permettre la conservation du patrimoine routier en évitant l’infiltration de l’eau dans la chaussée (fonction d’étanchéité)
  • assurer la sécurité de l’usager en améliorant l’adhérence grâce aux caractéristiques de rugosité des gravillons mis en place et apporter une meilleure drainabilité grâce à l’évacuation des eaux sur la chaussée
  • assurer l’entretien des chaussées à un coût raisonnable sur un réseau adapté. L’enduit superficiel ayant un coût 4 à 5 fois inférieur aux enrobés

La méthode de fauchage des accotements dite « raisonnée »

Il s’agit d’un mode de gestion plus écologique des espaces verts, qui consiste à limiter les fréquences de fauchage au strict nécessaire pour garantir la sécurité routière.

Ce type d’entretien ne veut pas dire absence d’entretien, mais un entretien mieux adapté qui permet de concilier les enjeux de sécurité des usagers et la prévention de la biodiversité locale. « Faucher autant que nécessaire mais aussi peu que possible ».

Depuis la fin des années 1970, le fauchage s’est généralisé même à la campagne et dans les espaces à caractère naturel. Les conséquences de ces pratiques ont contribué à une raréfaction de la faune et de la flore locale et à l’appauvrissement des paysages.

Le fauchage raisonné a pour objectif de rationaliser d’un point de vue opératoire, mais aussi économique, la gestion des dépendances vertes des routes. En outre, la technique permet de limiter l’apparition des plants d’ambroisie : le maintien d’un couvert végétal dense à certains moments clés de la saison permet en effet de concurrencer le développement de cette espèce invasive et très allergisante.

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